NE PAS MANGER TUE ET TROP MANGER TUE AUSSI! Maintenant que j’ai votre attention, je
vais tenter d'expliquer, à travers cet article, les raisons de la relation houleuse que j'ai pu entretenir avec la nourriture. Peut-être que vous vous reconnaitrez à travers ce parcours semé d’anecdotes familières et souvent drôles.
L’AUTARCIE ALIMENTAIRE
Aloco, poisson braisé |
Comme vous l’avez surement constaté, j’ai inventé une nouvelle expression qui qualifie la
relation que
j’entretenais avec la nourriture. D’origine ivoirienne, dans mon enfance je ne mangeais que les plats traditionnels de mon pays. Cependant, ma mère préparais aussi des mets occidentaux que je
peinais à manger ou auxquels je rajoutais des assaisonnements assez originaux. Petite anecdote, lorsque ma famille
était invitée à manger chez des amis, je me transformais en espion. Une fois les plats servis, je les inspectais minutieusement.
Je me méfiais de la nature et de l'origine des plats, vous pensez bien! Par politesse, je mangeais le strict minimum et de retour à la maison je me jetais sur mes plats chéris.
A la cantine, c’était le parcours du combattant, en même temps je ne veux pas généraliser mais c'est rarement bon. Je ne mangeais que le dessert et m’arrangeai pour refiler le contenu de mon assiette à un camarade. Mon séjour à l’internat, c'était toujours le même combat puisque je me gavais de tartine et de lait au petit déjeuner afin de tenir jusqu'à midi. Le soir, je faisais ma réserve de pain, de fromage, de fruits, bref de tout ce qui me passait par la main. Mais cette fois-ci en ayant pour but ultime de tenir jusqu’au lendemain matin et j’y arrivais avec les honneurs.
Cette période d’autarcie a duré jusqu'à la fin de l’adolescence et au début de l’âge adulte. Suivie de très près par mes années Junk Food*.
Je me méfiais de la nature et de l'origine des plats, vous pensez bien! Par politesse, je mangeais le strict minimum et de retour à la maison je me jetais sur mes plats chéris.
A la cantine, c’était le parcours du combattant, en même temps je ne veux pas généraliser mais c'est rarement bon. Je ne mangeais que le dessert et m’arrangeai pour refiler le contenu de mon assiette à un camarade. Mon séjour à l’internat, c'était toujours le même combat puisque je me gavais de tartine et de lait au petit déjeuner afin de tenir jusqu'à midi. Le soir, je faisais ma réserve de pain, de fromage, de fruits, bref de tout ce qui me passait par la main. Mais cette fois-ci en ayant pour but ultime de tenir jusqu’au lendemain matin et j’y arrivais avec les honneurs.
Cette période d’autarcie a duré jusqu'à la fin de l’adolescence et au début de l’âge adulte. Suivie de très près par mes années Junk Food*.
LE JUNK FOOD
Cette étape coïncide avec le début de l’indépendance, vous
savez quand vous commencez à gagner votre argent de poche, à sortir avec vos
amis et donc à ne pas forcement manger tous les soirs à la maison. A la fac le point de rendez-vous était le KFC, grand spécialiste du poulet fris. Tout les lundis et mardis, après 4
heures de basket nous allions y manger. Le menu était composé d’un
« bucket », un seau de 33 pièces de poulets épicés, de 4 paquets de frites, d’une vingtaine de sachets
de ketchup et de mayonnaise et de bouteilles de boissons gazeuses. Comme vous pouvez le constater c’était un repas hypercalorique, auquel il faut rajouter
les paquets de gâteaux, de chips et les
barres chocolatées que je mangeais pendant la journée. A cette époque le slogan « pour votre santé évitez de manger trop
gras, trop sucré, trop salé » ne me concernait pas le moins du monde. Pour être franc avec
vous, heureusement que je faisais
du sport parce que le surpoids m'aurait guetté très rapidement.
Un jour, j’ai décidé de me mettre à la musculation. J’ai donc dû opérer un changement radical de régime alimentaire afin de définir mes muscles. Ça tombait bien, puisque je travaillais au McDo pendant mes années fac, donc à chaque repas j’avalais 4 steaks. Parfait pour la prise de masse, mais très monotone et complètement déconseillé au niveau diététique (il faut manger de tout, avec modération).
Quelques années plus tard, je me suis installé dans mon appartement, la liberté ! Et à ce moment-là j’ai eu une nouvelle lubie ; les céréales. Vous savez ceux fourrés au lait ou au chocolat? Humm...Rien que d'y penser je salive! C’était céréales matin, midi, soir et quelque fois j'alternais avec des pizzas. Pas très équilibré tout ça mais un passage qui s'est avéré salvateur par la suite.
du sport parce que le surpoids m'aurait guetté très rapidement.
Un jour, j’ai décidé de me mettre à la musculation. J’ai donc dû opérer un changement radical de régime alimentaire afin de définir mes muscles. Ça tombait bien, puisque je travaillais au McDo pendant mes années fac, donc à chaque repas j’avalais 4 steaks. Parfait pour la prise de masse, mais très monotone et complètement déconseillé au niveau diététique (il faut manger de tout, avec modération).
Quelques années plus tard, je me suis installé dans mon appartement, la liberté ! Et à ce moment-là j’ai eu une nouvelle lubie ; les céréales. Vous savez ceux fourrés au lait ou au chocolat? Humm...Rien que d'y penser je salive! C’était céréales matin, midi, soir et quelque fois j'alternais avec des pizzas. Pas très équilibré tout ça mais un passage qui s'est avéré salvateur par la suite.
L'ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE
Avant d’atteindre la nouvelle étape de mon parcours nutritif, j’ai vécu une couvade (lire Article Journal d'un Couveur). Je mangeais tout et n’importe quoi, même quand
je n’avais pas faim. Puis je me suis rendu à l’évidence : je devais faire attention
à mon alimentation en général. Ma prise de conscience a été totale lorsque j’ai choisi le sport pour corps de métier et parce que je voulais donner le bon exemple à mon fils. Je me suis éduqué et effectué un 360, avec des repas variés,
équilibrés et le suivi de certaines recettes riches en légumes. Choses
impensables durant mes précédentes phases !
Je ne peux pas me permettre d’être un mauvais exemple pour mes clients et encore moins pour mon fils. En parlant de mon fils, une anecdote me vient à l’esprit. Depuis qu’il est petit, ma femme et moi privilégions les repas faits maison. Il y a quelques semaines, nous avons voyagé et dans la précipitation avons oublié son pot à la maison. Manque de chance, le seul restaurant aux alentours était un fast food donc nous lui avons commandé un menu enfant (chose que l’on ne fait jamais).
A ma grande surprise mon fils a refusé de manger ses nuggets. Soulignant ainsi l'importance de développer les papilles gustatives de nos enfants. Mais attention à ne pas généraliser, mon fils n'a que 2 ans, il a encore toute son adolescence pour affirmer ses goûts.
En attendant, penchez-vous sur cette citation et laissez-moi vos commentaires :
"Le tiers de ce que nous mangeons suffirait à nous faire vivre; les deux autres tiers servent à faire vivre les médecins" de Doctor Paul.
*Junk food: Définition
Je ne peux pas me permettre d’être un mauvais exemple pour mes clients et encore moins pour mon fils. En parlant de mon fils, une anecdote me vient à l’esprit. Depuis qu’il est petit, ma femme et moi privilégions les repas faits maison. Il y a quelques semaines, nous avons voyagé et dans la précipitation avons oublié son pot à la maison. Manque de chance, le seul restaurant aux alentours était un fast food donc nous lui avons commandé un menu enfant (chose que l’on ne fait jamais).
A ma grande surprise mon fils a refusé de manger ses nuggets. Soulignant ainsi l'importance de développer les papilles gustatives de nos enfants. Mais attention à ne pas généraliser, mon fils n'a que 2 ans, il a encore toute son adolescence pour affirmer ses goûts.
En attendant, penchez-vous sur cette citation et laissez-moi vos commentaires :
"Le tiers de ce que nous mangeons suffirait à nous faire vivre; les deux autres tiers servent à faire vivre les médecins" de Doctor Paul.
*Junk food: Définition
Eymeric Kouassi.
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